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mai 21, 2024

Digitalisation dans les PME : les 7 défis des DSI et les stratégies pour les surmonter

Digitalisation dans les PME : les 7 défis des DSI et les stratégies pour les surmonter



Par exemple, en 2000, le groupe Rinaldi a décidé de remplacer l’ancien ERP par un ERP d’entreprise moderne. Par rapport au précédent, le nouveau système prévoit des processus standard : dans certains cas, l’équipe informatique a réussi à développer des personnalisations qui ont maintenu le travail habituel inchangé, mais dans d’autres cas, ce sont les employés qui ont dû s’adapter. Pour le CIO, il s’agissait de rassurer ses collègues qui traitaient encore manuellement les documents de transport, en réalisant des copies papier stockées dans le dossier traditionnel. Désormais, chaque opération était automatisée et la réaction a surpris De Vivo.

« J’ai vu de l’étonnement puis de la tristesse sur leurs visages », raconte le CIO. « Ils m’ont dit : ce produit est beau, mais qu’allons-nous faire ? La peur était de perdre mon emploi, et j’ai dû expliquer que ce n’était absolument pas le but du nouvel ERP. L’intention était plutôt de libérer du temps et d’améliorer les compétences de ces personnes, souvent dotées de plusieurs années d’expérience. De là est venue l’acceptation ; en effet, certains collègues ont fini par proposer des changements et des améliorations au produit et un échange bidirectionnel s’est déclenché, une collaboration IT-Opération, toujours très fructueuse ».

Défi numéro deux : le budget

Dans d’autres cas, le transformation numérique il ne rencontre pas de résistance, car il y a une poussée d’en bas : c’est l’utilisateur qui demande à modifier un processus et à introduire une innovation. Mais là aussi, des difficultés peuvent surgir : par exemple, il n’y a pas de budget, pas de temps ou pas d’accès aux ressources technologiques nécessaires.

« Ces derniers mois, nous avons été confrontés à l’obstacle d’un budget insuffisant dans les projets liés à la robotique industrielle, très importante dans les lignes de production, et à l’utilisation de l’intelligence artificielle », rapporte De Vivo. « Nous aimerions aller dans cette direction, mais les estimations qui nous sont données ne correspondent pas à nos possibilités en tant que PME ».

Le Groupe Rinaldi évalue en effet des robots qui remplaceraient certaines phases manuelles de la production, mais ils sont volumineux et coûteux et, pour l’instant, l’achat est reporté.

La mise en œuvre des technologies intelligence artificielle C’est un autre point sensible. « Nous avons contacté plusieurs entreprises et le meilleur candidat nous a demandé 100 mille euros, dont 20 mille pour l’étude de faisabilité. Ce sont des chiffres qui ne nous conviennent pas », déclare De Vivo.




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