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mars 6, 2025

La désévolution des médias sociaux: de la promesse utopique à la dystopie numérique

La désévolution des médias sociaux: de la promesse utopique à la dystopie numérique


Au début des médias sociaux, j’ai été captivé par son potentiel – un canal direct où les marques, les gouvernements, les experts et les individus pouvaient communiquer et éduquer sans filtres médias traditionnels. Il a promis un flux d’informations démocratisé, reliant sans précédent les créateurs et le public. Bien que les médias sociaux restent un outil précieux pour le réseautage et la découverte d’informations, le paysage est devenu de plus en plus difficile en raison des algorithmes évolutifs, de la prolifération des robots et d’une présence écrasante de publicités.

La montée et la saturation des médias sociaux

Les plateformes de médias sociaux ont connu une croissance exponentielle au cours des deux dernières décennies.

En janvier 2024, il y avait plus de 5 milliards d’identités actifs des utilisateurs de médias sociaux dans le monde, marquant une étape importante dans la connectivité numérique. Aux États-Unis seulement, 239 millions d’identités actifs des utilisateurs de médias sociaux existaient au cours de la même période.

QUELQUES

Cependant, cette expansion rapide a conduit à un point de saturation où la qualité des interactions a diminué. Notamment, en 2024:

Les internautes ont passé en moyenne 143 minutes par jour sur les réseaux sociaux, diminuant légèrement de 151 minutes en 2023, indiquant un changement subtil de l’engagement des utilisateurs.

Jeff Bullas

Le changement algorithmique: de l’aide à la controverse

Initialement, les algorithmes des médias sociaux visaient à améliorer l’expérience utilisateur en promouvant un contenu pertinent et utile. Au fil du temps, ces algorithmes ont évolué pour hiérarchiser les mesures d’engagement, souvent amplification du contenu sensationnel ou controversé à garder les utilisateurs accrochés.

Études ont montré que les mensonges sont 70% plus susceptibles d’être retweetés que la vérité, atteignant leurs 1 500 premières personnes six fois plus rapidement, en particulier dans des contextes politiques. Ce changement a contribué à une polarisation et à une désinformation accrue, car les algorithmes favorisent le contenu diviseur par rapport au discours informatif.

Monétisation et l’érosion de la communauté

Les stratégies de monétisation des plateformes de médias sociaux ont eu un impact significatif sur la nature des communautés en ligne. Avec les revenus publicitaires en tant que moteur principal, les plates-formes collectent des données utilisateur approfondies pour faciliter la publicité ciblée. Bien que cette approche ait entraîné des bénéfices substantiels, il a également fait que les utilisateurs se sentent comme des produits plutôt que des participants. Les marques ont été séparées de la communauté qu’ils ont construite et sont maintenant obligées de stimuler les mises à jour attendues et ont demandé les mises à jour. C’est tellement mauvais que j’ai supprimé mes pages Facebook d’entreprise. Ils n’ont pas conduit de trafic ou de demande aux entreprises que j’ai exploitées. Pire, ils ont fourni un public très ciblé à mes concurrents.

L’accent mis sur la monétisation a souvent éclipsé l’intention originale de favoriser un véritable engagement communautaire, conduisant à des environnements où les interactions cordiales sont rares.

L’influence de la propagande et du spam

La nature ouverte des médias sociaux l’a rendu sensible à exploitation par des acteurs malveillants répartissant la propagande et le spam. Des influenceurs et des algorithmes ont été utilisés pour mobiliser des campagnes de désinformation, manipulant l’opinion publique sur les questions critiques.

Les gouvernements du monde entier ont lutté sur la régulation des médias sociaux pour freiner le contenu nocif sans enfreindre la liberté d’expression. L’équilibre entre le maintien du discours ouvert et la prévention de la propagation de la désinformation dangereuse reste délicat. Les cas où les plateformes ont été accusées de censure et de négligence illustrent les complexités impliquées dans le contenu modérateur à l’échelle mondiale.

Déclin des normes journalistiques

Le paysage médiatique traditionnel a également été affecté, certains points de vente reposant fortement sur les tendances des médias sociaux pour le contenu des nouvelles. Ce changement a entraîné une baisse du journalisme d’investigation, car l’immédiateté des médias sociaux encourage les reportages rapides sur une analyse approfondie. Les clics et les vues sur les sujets tendances ont éclipsé des problèmes critiques nécessitant une enquête approfondie, un impact sur la qualité des informations diffusées au public et faire confiance Quatrième domaine.

Manque de divulgation parmi les influenceurs

La montée en puissance des influenceurs des médias sociaux a introduit des défis liés à la transparence et à la protection des consommateurs. De nombreux influenceurs ne divulguent pas les parrainages ou les promotions rémunérées de manière adéquate, ce qui entraîne des préoccupations éthiques et la tromperie potentielle de leur public. Ce manque de divulgation sape la confiance et met en évidence la nécessité de directives et d’application plus simples pour assurer l’honnêteté dans la publicité numérique.

Le chemin à terme: naviguer dans le paysage numérique

Malgré ces défis, les médias sociaux offrent de précieuses opportunités de connexion et de partage d’informations. Pour récupérer leur potentiel, les plates-formes et les utilisateurs doivent défendre les conceptions d’algorithmes éthiques qui hiérarchisent des informations précises et l’engagement constructif. Une transparence accrue dans les pratiques publicitaires et les partenariats d’influence est essentielle pour reconstruire la confiance. De plus, la promotion de l’alphabétisation numérique peut permettre aux utilisateurs d’évaluer de manière critique le contenu qu’ils rencontrent, la promotion d’un environnement en ligne plus sain.

L’autodestruction inévitable des médiums monopolisés

L’histoire a montré que lorsqu’un support est monopolisé, il risque l’autodestruction. La concentration de pouvoir dans quelques plateformes de médias sociaux dominantes a conduit à un contenu homogénéisé, à une innovation étouffée et à une diminution de la confiance des utilisateurs. Comme une fois noté:

L’auto-accélération peut conduire à l’autodestruction.

Ésope

Cette observation sonne vraie dans les monopoles sur les réseaux sociaux, où la confiance excessive des plateformes et le pouvoir non contrôlées contribuent à leur déclin éventuel.

Alors que divers facteurs ont compromis la promesse des médias sociaux en tant que canal de communication directe et non filtré, il reste de l’espoir pour son évolution dans un espace plus équitable et informatif. En abordant les problèmes de biais algorithmique, de pratiques de monétisation et de modération de contenu, nous pouvons travailler vers un écosystème numérique qui sert vraiment les intérêts de sa base d’utilisateurs mondiaux.




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