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avril 3, 2023

Paris bids ‘au revoir’ to e-scooter startups

Paris bids ‘au revoir’ to e-scooter startups



Les Parisiens ont voté à une écrasante majorité pour interdire les scooters électriques dimanche, lors d’un référendum très controversé qui a divisé la capitale française.

Les électeurs avaient deux choix : « pour » ou « contre » une interdiction à l’échelle de la ville des scooters électriques partagés.

89% ont voté en faveur de l’interdiction, mais le taux de participation global était faible, avec seulement 7,5% des électeurs éligibles votant.

Le vote n’était pas contraignant, mais les autorités de la ville ont juré « se conformer à la décision », a dit Anne Hidalgo, maire de Paris.

Les rues de Paris seront débarrassées des scooters électriques partagés d’ici le 1er septembre, a déclaré le maire. C’est à ce moment-là que le contrat avec Dott, Tier et Lime – les trois fournisseurs de scooters électriques opérant actuellement dans la ville – expirera.

L’interdiction n’aura pas d’effet sur les vélos électriques proposés par les micro-mobilité entreprises, qui resteront dans la ville.

Malgré l’accueil des scooters électriques à bras ouverts en 2018, le gouvernement local de Paris a progressivement resserré son emprise au cours des cinq dernières années, en imposant des zones de stationnement désignées et des limites de vitesse, et en limitant le nombre d’opérateurs.

Mais malgré la réglementation, les inquiétudes sur la sécurité, suite à plusieurs accidents mortels les accidentset des plaintes concernant des scooters bloquant les trottoirs et perturbant d’autres navetteurs, ont mis le problème à l’avant-plan, beaucoup réclamant une interdiction pure et simple.

Le maire Hidalgo a accepté, affirmant que les scooters électriques étaient une « source de tension et d’inquiétude ». Mais au lieu de les interdire purement et simplement, elle a apporté la décision au peuple.

En janvier, le maire annoncé ce qu’elle a qualifié de « consultation publique », pour trancher la question avant les JO de Paris 2024.

Les opérateurs de scooters électriques ont rapidement lancé une contre-offensive, offrant des trajets gratuits à tous les utilisateurs qui votent en leur faveur et employant des influenceurs des médias sociaux pour soutenir leur cause. Mais en vain.

Avec les résultats désormais connus, Paris est en passe de devenir la première capitale européenne à bannir ce mode de transport.

Tier Mobility, basé à Berlin, Dott, basé à Amsterdam, et Lime, basé à San Francisco, se sont dits « déçus » par la nouvelle.

Les opérateurs a dit dans une déclaration commune selon laquelle le déploiement de seulement 21 bureaux de vote et l’absence d’option de vote numérique ont conduit à « un taux de participation extrêmement faible, fortement biaisé en faveur des groupes d’âge plus âgés ».

En 2022, Paris a enregistré environ 20 millions de trajets sur 15 000 e-scooters partagés – 71 % de ces utilisateurs avaient moins de 35 ans. De nombreux conducteurs sont également des touristes, qui n’ont pas le droit de voter.

Certains auraient préféré un terrain d’entente dans le processus de vote.

Le ministre des Transports Clément Beaune les soutiens une continuation des e-scooters à Paris, mais avec plus de règles. Il a souligné les statistiques qui suggèrent que les scooters électriques ont remplacé jusqu’à un trajet sur cinq qui aurait autrement été effectué avec des véhicules produisant des émissions.

Le maire Hidalgo, quant à lui, a qualifié le résultat de « victoire de la démocratie locale ».

Hadi Karam, directeur général France chez Lime, dit AFP la semaine dernière que Paris allait « à contre-courant » en cherchant à interdire les e-scooters de location.

Ailleurs en France, le maire de Lyon, troisième ville de France, vient d’approuver une prolongation de quatre ans de son contrat avec Tier and Dott.

Plus loin, New York, Londres et Madrid sont toutes expansion l’utilisation des e-scooters dans le but de décarboner leurs systèmes de transport.

Il reste à voir si l’interdiction de Paris sur les scooters électriques encouragera d’autres villes à emboîter le pas, mais cela représente un coup dur pour Dott, Tier et Lime, qui se sont désormais vu interdire d’opérer dans l’un des plus grands réseaux partagés au monde. marchés de la micro-mobilité.






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