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mars 20, 2024

L’organisme français de surveillance de la concurrence inflige une amende de 250 millions d’euros à Google pour violation des droits d’auteur sur l’IA

L’organisme français de surveillance de la concurrence inflige une amende de 250 millions d’euros à Google pour violation des droits d’auteur sur l’IA


Google a été condamné à une amende de 250 millions d’euros pour avoir enfreint les règles de l’UE en matière de propriété intellectuelle dans ses relations avec les éditeurs de médias, notamment en supprimant des articles de presse pour former ses employés. IA modèles sans autorisation.

Le régulateur a déclaré Google coupable d’avoir supprimé le contenu des sites d’information pour former son chatbot. Barde – maintenant Gemini – sans en informer les éditeurs ou les autorités. Google n’a pas non plus fourni aux éditeurs la possibilité de se désinscrire, les empêchant ainsi de négocier un paiement équitable pour l’utilisation de leurs articles.

L’affaire s’inscrit dans le cadre d’une procédure quinquennale querelle entre Google et les éditeurs de médias sur l’utilisation du contenu en ligne.

En 2019, des points de vente dont L’Agence France-Presse (AFP) a déposé plusieurs plaintes contre Google pour avoir réutilisé leurs histoires dans les résultats de recherche sans les payer, ce qui, selon eux, a eu un impact sur leurs revenus publicitaires. Deux ans plus tard, Google a signé un accord de 5 ans pour acheter des informations à l’AFP.

Cependant, le régulateur français a toujours estimé que Google obligeait les éditeurs à se battre pour parvenir à de tels accords et a publié une 500 millions d’euros d’amende. Le géant de la technologie avait alors promis de simplifier le processus de rémunération des éditeurs.

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Mais, surprise surprise – ce n’est pas le cas – et il a également utilisé les articles de ces éditeurs pour former Bard/Gemini entre-temps.

Rien que l’année dernière, des centaines de pages de litiges et d’innombrables articles accusaient des entreprises technologiques d’avoir volé le travail d’artistes pour entraîner leurs modèles d’IA. En décembre, le New York Times poursuivi Microsoft et OpenAI, les accusant d’utiliser des millions d’articles du journal sans autorisation pour aider à former des chatbots.

Malgré la loi européenne sur l’IA, qui est devenu une loi la semaine dernière, il n’y a toujours pas de réglementation protégeant spécifiquement les créateurs, dont beaucoup craignent que leur travail soit copié et reproduit sans crédit ni paiement.

Et pourtant, il pourrait y avoir des moyens pour les médias de gagner beaucoup d’argent grâce au boom de l’IA grâce à des accords comme celui signé entre Axel Springer et OpenAI en décembre. L’accord, d’une valeur de plusieurs dizaines de millions d’euros par an, permettra au créateur de ChatGPT d’utiliser le contenu de titres tels que Politico, Bild et Business Insider.




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