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octobre 15, 2024

L’Italien D-Orbit décroche un contrat de 119 millions d’euros avec l’ESA pour l’entretien des satellites dans l’espace

L’Italien D-Orbit décroche un contrat de 119 millions d’euros avec l’ESA pour l’entretien des satellites dans l’espace



Le Agence spatiale européenne (ESA) a signé un contrat de 119 millions d’euros avec la scale-up italienne D-Orbit pour sa première mission de maintenance en orbite, RISE.

Prévu pour un lancement en 2028, RISE tentera de rencontrer, de manœuvrer et de s’en détacher un satellite de l’ESA en orbite géostationnaire. Il se lancera ensuite dans une mission de 8 ans, visitant plusieurs autres satellites et leur donnant une nouvelle vie.

RISE, qui a à peu près la taille d’une mini-fourgonnette, sera comme un mécanicien automobile, mais pour les vaisseaux spatiaux vieillissants. Il les ravitaillera, les réparera, les déplacera sur une orbite différente et même les attachera avec un module qui prendra en charge leur propulsion et leur navigation.

« Maintenant que nous en sommes capables, nous voulons nous éloigner des satellites jetables à usage unique et, à mesure que les technologies continuent de se développer, commencer à prolonger la durée de vie des satellites et à les entretenir là où ils se trouvent, en orbite autour de la Terre », a déclaré Andrew Wolahan, chef de projet RISE à l’ESA.

Le premier client du mécanicien spatial sera probablement un satellite de télécommunications qui manque de carburant mais qui a toujours la capacité de continuer à connecter les gens du monde entier, a déclaré l’ESA. En cas de succès, D-Orbit sera la première entreprise européenne à démontrer la maintenance en orbite.

Une économie circulaire dans l’espace

Faire le plein d’essence dans notre voiture, la conduire jusqu’à ce qu’elle soit vide, puis l’abandonner sur le bord de la route n’est pas quelque chose que nous ferions sur Terre. Mais c’est ainsi que les choses fonctionnent dans l’espace depuis longtemps. Ce n’est pas seulement coûteux, mais c’est aussi l’une des causes profondes des débris spatiaux.

L’objectif de RISE est de prolonger la durée de vie opérationnelle des satellites et de les éliminer en toute sécurité, afin qu’ils ne contribuent pas à l’embouteillage cosmique croissant.

Il existe actuellement plus de 34 000 pièces espace des déchets de plus de 10 centimètres qui tournent autour de notre planète. De plus, il y a environ 6 500 satellites opérationnels en orbite, un nombre qui devrait dépasser 27 000 d’ici la fin de la décennie.

Tous ces objets augmentent les risques de collisions avec d’autres satellites, stations spatiales, voire même les gens sur Terre. Si l’accumulation de déchets continue à ce rythme, certaines régions de l’espace pourrait devenir inutilisable. Et pour ceux d’entre nous sur Terre, la litière ruiner nos vues du cosmos.

Parallèlement à RISE, l’ESA collabore avec la startup suisse ClearSpace sur une mission axée sur l’élimination des débris. ClearSpace-1, dont le lancement est prévu d’ici 2026, vise à éliminer activement un morceau de débris spatial depuis l’orbite. RISE et ClearSpace-1 soulignent tous deux l’engagement de l’Europe en faveur de la création d’une économie circulaire dans l’espace.

La nouvelle arrive à peine deux semaines après que D-Orbit a annoncé la clôture d’une série C de 150 millions d’euros. cycle de financementl’une des plus grosses transactions spatiales de l’année dernière.




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