L’IA a généré un financement de startups belges de près de 500 millions d’euros au premier semestre 2024, selon un rapport

Investissement en capital privé en Belgique startups a dépassé les 470 M€ au premier semestre 2024, contre un total de 424 M€ en 2023. Au rythme actuel des dépenses, le budget du pays technologie L’écosystème se dirige vers une année de financement record.
C’est ce que révèle le rapport sur l’état de la technologie belge, publié aujourd’hui. Il combine les données de Dealroom, une enquête menée auprès de plus de 130 fondateurs de startups et des entretiens avec des entrepreneurs et investisseurs belges.
Selon les résultats, le montant moyen des investissements par tour et par étape a augmenté régulièrement entre 2018 et 2024 jusqu’à présent. Il a triplé lors des phases de départ et de série B et plus que doublé lors de la série A.
L’IA domine les investissements
Reflétant un tendance européenne (et mondiale) plus largeles startups d’IA ont attiré plus de 70 % du capital total investi au premier semestre 2024.
Cela est dû à un certain nombre de cycles de financement plus importants menés par des sociétés telles que TechWolf et Robovision, qui ont obtenu des investissements de 42,7 millions de dollars et 42 millions de dollars, respectivement.
Les autres secteurs qui ont attiré les investissements sont l’énergie, les services professionnels et les biens de consommation.
Chante un écosystème en pleine maturité
Selon le rapport, l’augmentation progressive du nombre de startups financement depuis 2018 est le signe que l’écosystème belge entre dans une phase de maturation.
Une autre indication est une croissance constante des sorties, qui sont passées de 13 en 2018 à 31 en 2022 et 36 en 2023. Cette année, 22 sorties ont été enregistrées jusqu’à présent. La Belgique compte également quatre licornes locales : Collibra, Odoo, Deliverect et team.blue. Cette dernière a atteint une valorisation de 4,8 Md€ en juillet.
Il y a également un afflux continu de capitaux d’investisseurs étrangers (représentant en moyenne 66 % du financement total depuis 2020), tandis qu’on assiste à un regain de dynamique parmi les fonds locaux et les sociétés de capital-risque.
En 2024, les sociétés de capital-risque belges ont levé plus de 200 millions d’euros de nouveaux fonds et devraient clôturer l’année avec plus du double de ce montant.
Néanmoins, des difficultés subsistent dans le cheminement de l’écosystème vers la maturité, notamment en ce qui concerne la mise à l’échelle et la croissance tardive.
Il est révélateur qu’au cours des six dernières années, les levées de fonds en amont représentent environ 77 % du capital total levé par les startups belges. C’est à comparer aux 42 % dans l’ensemble de l’Europe.
« Les défis sont clairs et ne sont pas si différents des autres écosystèmes dans cette première phase de maturation », Robin Wauters, membre fondateur de la société belge de capital-risque. Syndiquer un et co-auteur du rapport, a déclaré à TNW.
L’un de ces défis consiste à attirer les talents seniors.
« Tout ce qui peut être fait pour permettre aux fondateurs de recruter, de retenir et de récompenser plus facilement ces talents permettra à l’écosystème dans son ensemble de passer au niveau supérieur », a déclaré Wauters.
Outre les talents, la disponibilité de capital de croissance et les réformes gouvernementales pour les entreprises peuvent fournir « un bon mélange d’éléments qui améliorent la technologie belge », a-t-il déclaré.
Les écosystèmes sont l’un des thèmes principaux du congrès de l’année prochaine Conférence TNW. Les lève-tôt peuvent désormais acheter billets 2 pour 1 pour l’événement de juin.
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