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septembre 11, 2024

Les robots néerlandais de sécurité des fonds marins ont attiré l’attention de l’OTAN

Les robots néerlandais de sécurité des fonds marins ont attiré l’attention de l’OTAN



Une start-up néerlandaise a été retenue pour l’accélérateur DIANA de l’OTAN, qui vise à renforcer l’avantage technologique sur les adversaires de l’alliance.

La société, nommée Robotique de homarddéveloppe des drones sous-marins qui surveillent les mers.

Malgré leur petite taille taille et faibles coûts, les robots sont dotés de capteurs puissants. « C’est la qualité et l’évolutivité de nos données qui nous distinguent », PDG Stephan Rutten dit en juin.

Ces données produisent des cartes optiques des fonds marins, interactives et à haute résolution. Leur contenu révèle ce qui est normalement invisible.

Les applications potentielles sont diverses. Les utilisateurs pourraient surveiller les habitats marins, explorer les océansou recherchez un trésor englouti. Ils pourraient également déployer les robots dans sécurité des fonds marins — une préoccupation croissante depuis l’attaque du Gazoducs Nord Stream.

Ces idées sont issues de recherches menées à Université de technologie de Delft. Rutten et les autres cofondateurs de la startup – Bas van Vliet, Joris Quist, Daan de Groot et Arthur Admiraal – concevaient une caméra pour un rover lunaire.

Après plusieurs lancements reportés, l’équipe s’est à nouveau concentrée sur la Terre. Ils ont ciblé l’environnement le plus difficile de notre planète : les profondeurs marines.

En 2021, le projet étudiant est devenu Lobster Robotics. Deux ans plus tard, l’équipe lance son premier appareil : Lobster Scout.

Le robot peut obtenir une résolution inférieure au millimètre sur des hectares d’échelle. Cette capacité, selon l’équipe, leur a valu une place sur l’accélérateur de l’OTAN.

Le plan de démarrage de l’OTAN

Lobster Robotics est l’un des 10 projets sélectionnés pour la phase II du programme OTAN. Sept autres créations européennes rejoignent la startup : la Lituanie Astrolight, l’italien Ephos, le polonais Revobeam et le quatuor britannique composé de Gridlock, Ionate, Secqai et Squark.

La société canadienne Phantom Photonics et la société américaine Dolphin Labs complètent la liste.

Toutes les startups recevront un financement pouvant aller jusqu’à 300 000 €. L’OTAN les aidera également à développer leurs concepts.

Le professeur Deeph Chana, directeur général de DIANA, a salué les idées « innovantes » de la startup.

« Pour résoudre des problèmes complexes de sécurité et de résilience, nous avons besoin d’un écosystème d’innovateurs créatifs et collaboratifs prêts à mettre à profit leur talent et leur expertise », a-t-il déclaré.

« Ces 10 innovateurs, ainsi que l’ensemble de notre première cohorte, ouvrent la voie à un solide pipeline d’innovations que les pays alliés pourront adopter. »




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