Les États membres de l’UE approuvent la première loi mondiale sur l’IA
Les États membres de l’Union européenne ont finalement approuvé la première IA régulation.
Les ambassadeurs des 27 pays sont parvenus aujourd’hui à un accord sur la loi historique sur l’IA. Le texte final sur les règles harmonisées a été convenu après de longues négociations entre les représentations du Conseil européen, du Parlement européen et de la Commission européenne.
La France, l’Allemagne et l’Italie avaient toutes tardivement exprimé des réserves sur ces projets. Le trio avait appelé à une réglementation limitée des modèles de base, une technologie d’IA à usage général qui prend en charge un large éventail d’applications. Les modèles de base GPT, par exemple, soutiennent OpenAI ChatGPT.
La France a été le dernier à résister à l’accord, mais a finalement abandonné ses objections aujourd’hui après avoir obtenu des conditions supplémentaires. Que a ouvert la voie à l’accord final.
Les législateurs espèrent que l’accord donnera au bloc un avantage sur ses concurrents internationaux.
Les États-Unis ont été plus lents à réglementer l’IA, préférant laisser le technologie secteur pousse les développements. La Chine, quant à elle, a mis en vigueur de nouvelles règles pour l’IA générative en août, mais n’a pas encore approuvé de loi globale pour cette technologie. La vaste loi européenne sur l’IA est donc la première du genre à être adoptée.
📝 Signé !
Les ambassadeurs du Coreper I ont confirmé le texte de compromis final trouvé sur la proposition de règles harmonisées en matière d’intelligence artificielle (#AIAct).
L’AI Act est une étape importante, marquant les premières règles pour l’IA dans le 🌍, visant à la rendre sûre et dans le respect des 🇪🇺 droits fondamentaux. pic.twitter.com/QUe2Sr89A5
— Présidence belge du Conseil de l’UE 2024 (@EU2024BE) 2 février 2024
Le bloc va maintenant passer à la phase de mise en œuvre, où ll’obéissance continuera.
Certains critiques restent préoccupés par d’éventuelles modifications de la loi, tandis que d’autres craignent que les règles actuelles ne inhiber l’innovation.
« Nous devons rester vigilants dans ce processus pour éviter toute dilution de l’intention initiale de la loi européenne sur l’IA », a déclaré B.L’homme de Castro et Silva, spécialiste de la gouvernance de l’IA chez Saïdot. « Il est essentiel de s’assurer que les parties prenantes des entreprises sont capables de comprendre la raison d’être des politiques de l’UE et ce qu’elles peuvent faire pour les suivre.
« Ce dont nous avons besoin, ce sont des lignes directrices transparentes, mêlant la gouvernance au développement, au déploiement et à la mise à l’échelle des systèmes d’IA, en adoptant le type d’approche multidisciplinaire et intersectorielle nécessaire pour apporter de réels changements. »
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