Le secteur européen des semi-conducteurs appelle à un « Chips Act 2.0 » immédiat
L’ESIA, l’association représentant l’industrie européenne des semi-conducteurs, a appelé à un « Chips Act 2.0 immédiat » – si le bloc veut maintenir son élan dans la course mondiale au leadership technologique.
Le groupe comprend de grands fabricants de puces tels que NXP et Infineon ainsi que des organismes de recherche dont imec et Fraunhofer.
Le Loi européenne sur les puces est entré en vigueur en septembre 2023. Il vise à mobiliser 43 milliards d’euros d’investissements publics et privés qui aideront le bloc à produire 20 % des semi-conducteurs mondiaux d’ici 2030.
Dans un déclaration Lundi, l’ESIA a reconnu cet acte comme « un élément fondamental ». Cependant, il fait valoir que le UE doit encore reconsidérer sa portée, rationaliser les processus et combler les lacunes.
L’une de ces mesures consiste à accélérer les programmes d’aides d’État – l’un des mécanismes les plus cruciaux du règlement pour attirer les grandes entreprises internationales et augmenter le nombre d’usines de puces nationales.
L’UE doit encore approuver une aide d’État pour le projet d’Intel Une méga-fabrique de 30 milliards d’euros en Allemagne. Le mois dernier, il a finalement approuvé 5 milliards d’euros pour soutenir La prochaine usine de puces de TSMC à Dresde – un an plus tard, après que le géant taïwanais des puces a annoncé son engagement à investir dans le bloc.
Commerce ouvert et approche politique « holistique »
Une autre étape, selon l’ESIA, est le soutien au libre-échange.
Le groupe plaide pour une « approche plus positive de la sécurité économique » au lieu d’une stratégie défensive qui « s’appuie sur des mesures restrictives et protectrices ».
La suggestion de l’ESIA fait écho aux multiples restrictions à l’exportation des machines de fabrication de puces d’ASML vers la Chine dans un contexte de relations tendues avec les États-Unis.
Et comme (sous la pression américaine) le gouvernement néerlandais évalue actuellement d’autres borduresla Chine est aurait envisageant de couper complètement les liens avec ASML, privant ainsi l’entreprise de l’un de ses plus grands marchés.
Enfin, l’ESIA propose des contrôles continus de compétitivité et une stratégie industrielle coordonnée et « holistique » impliquant les acteurs de l’industrie.
Cela comprend un organe spécial au sein de la Commission européenne.
« Un « Chips Envoy » dédié, responsable de l’approche globale de la politique industrielle en matière de semi-conducteurs, est une nécessité », a déclaré le groupe.
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