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octobre 14, 2023

Google va verser 3,2 millions d’euros de frais annuels aux éditeurs de presse allemands

Google va verser 3,2 millions d’euros de frais annuels aux éditeurs de presse allemands



Google a accepté de payer aux éditeurs allemands 3,2 millions d’euros par an pour la publication de leur contenu sur son moteur de recherche d’actualités.

L’indemnisation fait partie d’un accord intérimaire entre le technologie géant et Corint Media, dans l’attente d’une décision de l’Office allemand des brevets et des marques (DPMA), qui déterminera le montant final (et potentiellement plus élevé).

Corint Media est une société européenne qui représente les droits de plus de 500 sociétés de médias allemandes et internationales, dont Axel Springer, Al Jazzeera, France 24 et CNBC Europe. L’entreprise conteste depuis longtemps l’utilisation « illégale » par Google de contenus de presse, sans verser aucune compensation.

Après avoir demandé initialement un paiement de 420 millions d’euros pour les contenus d’information utilisés en 2022, Corint Media espère désormais que la décision de la DPMA débouchera sur un montant « sensiblement » supérieur à l’accord préliminaire de 3,2 millions d’euros.

Dans le même temps, Google a précédemment accepté un paiement unique de 5,8 millions d’euros pour couvrir la période allant de juin 2021 (date à laquelle l’UE droit d’auteur accessoire de la presse est entrée en vigueur) et mars 2023.

« Les paiements à Corint Media sont conformes à ce que nous avons déjà convenu avec 470 publications régionales et nationales en Allemagne », a indiqué Google dans un communiqué. Ses accords de licence existants incluent les médias allemands Zeit et Spiegel.

« Lorsque le quasi-monopole de Google dicte les prix, le recours aux tribunaux ordinaires est le seul moyen d’obtenir une compensation appropriée pour l’utilisation du contenu », a déclaré Christine Jury-Fischer, directrice générale de Corint Media.

Elle a ajouté que l’accord prouve que « même une partie du marché de la presse peut réussir à se défendre contre les pratiques commerciales dominantes de Google, à condition qu’il y ait un haut niveau d’unité. En cas de succès, ces efforts devraient – ​​et bénéficieront – également à d’autres éditeurs.




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