Dépendances et fluage : estimation de projet (partie 2)
Poursuivant notre plongée dans l’estimation de projet, parlons de deux autres domaines problématiques : les dépendances et la dérive du projet. Ces deux éléments peuvent transformer votre plan de projet vierge en un désordre enchevêtré.
Quelle que soit la taille ou la portée de votre projet, que vous ayez seulement quelques dépendances ou intégration étroite avec plusieurs systèmes – vous serez confronté à des demandes sournoises. Elles peuvent commencer par être de bonnes intentions, mais elles peuvent éroder votre plan, laissant votre projet au bord du gouffre.
Tout et l’évier de la cuisine – Dépendances et suivi
Dans grands projets numériquesles possibilités de fonctionnalités et d’intégrations sont infinies – mais le temps et l’argent ne le sont pas ! Votre équipe rêve peut-être d’une croisière haut de gamme en Méditerranée, mais le budget indique que vous camperez dans la cour cet été.
Essayer d’intégrer « tout et l’évier de la cuisine » peut faire échouer tout votre projet ! Dans une relation client/agence, cette tension est réelle. Palpable. Les clients veulent autant que possible, tandis que les agences doivent équilibrer le travail supplémentaire requis – non seulement pour le construire, mais également pour le tester et le prendre en charge. C’est pourquoi de nombreuses équipes digitales optent pour les MVP (produits minimalement viables) et la gestion de projet agile ! Concentrez-vous sur les dépendances indispensables et conservez les plus utiles pour plus tard.
Des conversations difficiles sont inévitables – les éviter ne fait qu’empirer les choses. Déterminez les attentes dès le début. Passez du temps dès le départ à donner suite aux discussions non résolues (en vous assurant que le client se sent entendu) et à fixer des limites réalistes (en vous assurant que l’agence ne devrait pas faire de miracles).
Je suis un fluage – Portée de la gestion du fluage
Dans les paroles immortelles de Radiohead« Mais je suis un sale type, je suis un cinglé. Qu’est-ce que je fais ici ? Je n’ai pas ma place ici.
En tant que porteur de projet, vous devez être ferme lorsqu’une demande n’entre pas dans le périmètre du projet. C’est dur ! La plupart d’entre nous aiment plaire aux gens, et personne ne veut être le département du « non ». Mais nous savons tous que « juste cette petite chose » peut détruire tout un projet. Méfiez-vous du mot « juste », c’est sournois !
C’est ici que les formulaires SOW (énoncés de travail) et CR (demande de modification) sauvent la mise ! Ils ont fixé des limites claires : c’est ce sur quoi nous nous sommes mis d’accord, et tout extra coûtera du temps ou de l’argent.
J’ai vu de nouveaux membres d’équipe se joindre après le lancement d’un site Web, exigeant une UI/UX flashy, une accessibilité extrême et des fonctionnalités de sécurité de haut niveau. Ils indiquent toujours clairement qu’ils s’attendent à ce que tous les nouveaux sites disposent de ces éléments. Sans un périmètre de travail bien défini, l’agence se retrouve avec un œil au beurre noir. Mais avec un SOW clair, on peut comprendre que c’est ce sur quoi nous nous sommes mis d’accord et que tout le reste est hors de portée.
Conclusion
Pour garder votre projet sur la bonne voie, commencez par élargir les premières discussions pour couvrir toutes les dépendances possibles, puis réduisez votre portée finale pour éviter que la dérive du projet ne sabote votre réussite. Perfection cela n’en vaut peut-être pas la peine.
Ce n’est pas facile, mais éviter les conversations ne fera que causer encore plus de douleur. Comme l’a dit Abraham Lincoln : « Si j’avais huit heures pour abattre un arbre, j’en passerais six à affûter ma hache. » Participez à chaque nouveau projet bien préparé ! Cela vous fera gagner du temps à long terme.
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