Fermer

septembre 13, 2024

Comment MemorialCare fait face à l’évolution des risques tout au long de son parcours de modernisation

Comment MemorialCare fait face à l’évolution des risques tout au long de son parcours de modernisation



Le marché mondial de la cybersécurité des soins de santé devrait atteindre 58,4 milliards de dollars d’ici 2030, selon le portail de statistiques Statista, en raison des attaques croissantes que subit le secteur de la santé. Et selon le rapport international sur la santé 2024 de KnowBe4, le secteur mondial de la santé a subi 1 613 cyberattaques par semaine au cours des trois premiers trimestres de 2023, soit près de quatre fois la moyenne mondiale.

Pour Kevin Torres, essayer de moderniser les soins aux patients tout en équilibrant les risques considérables de cybersécurité chez MemorialCare, le système de santé intégré à but non lucratif basé en Californie du Sud, constitue un défi majeur. Pour mettre en contexte ce à quoi Torres est confronté, MemorialCare compte plus de 14 000 médecins et employés utilisant des appareils connectés, et gère plus de 52 000 appareils et équipements connectés à travers son réseau. « Nous travaillons dans un environnement à enjeux élevés », dit-il. « Si nous sommes confrontés à une cyberattaque ou à un événement de ransomware, cela pourrait signifier que nous ne pouvons pas accepter de nouveaux patients car nous ne pouvons pas garantir notre capacité à les prendre en charge. » À ce titre, l’une de ses principales préoccupations est la capacité de l’entreprise à se rétablir et à continuer de fournir des soins fluides aux patients en cas d’attaque.

Torres et son équipe concentrent particulièrement une grande partie de leur attention sur la sécurisation de leur environnement de dispositifs biomédicaux, notamment les incubateurs, les stimulateurs cardiaques, les implants cochléaires et les défibrillateurs. « Lorsque nous avons examiné cette technologie, nous avons rapidement réalisé que nous n’avions pas une vue dégagée sur tous les appareils connectés », explique-t-il. « Nous ne savions pas ce qui était connecté ni si tout était correctement patché. Nous n’avions pas le même niveau de rigueur et de diligence avec ces appareils biomédicaux qu’avec les ordinateurs qui se connectent à notre réseau. Il y avait donc une véritable lacune dans nos défenses.




Source link