Fermer

mai 8, 2024

Comment les responsables informatiques peuvent répondre de front à la loi européenne sur l’IA

Comment les responsables informatiques peuvent répondre de front à la loi européenne sur l’IA



Les systèmes d’IA sur lesquels le document se concentre principalement entrent dans les catégories de risque inacceptable et de risque élevé. Le premier inclut les applications d’IA interdites, telles que celles évaluant les individus en fonction de leur statut socio-économique. L’UE interdit également aux forces de l’ordre d’effectuer une identification biométrique à distance en temps réel dans les espaces publics, et s’oppose également à la reconnaissance des émotions sur le lieu de travail et à l’école. Cette dernière catégorie couvre des domaines tels que les infrastructures critiques, la notation des examens, la chirurgie assistée par robot, la notation de crédit qui pourrait refuser des prêts et les logiciels de tri des CV.

Les organisations qui travaillent avec des systèmes à haut risque et savent qu’elles seront affectées par cette loi devraient commencer à se préparer. « S’il s’agit d’une entreprise qui développe des systèmes d’IA, alors toutes ces obligations liées à la documentation technique, à la transparence des ensembles de données, peuvent être anticipées », explique Tudorache.

De plus, les entreprises qui cherchent à intégrer l’IA dans leur modèle économique doivent s’assurer qu’elles font confiance à la technologie qu’elles intègrent en comprenant d’abord parfaitement les systèmes qu’elles déploient pour éviter les complications à long terme.

La plus grande erreur que les organisations puissent commettre est de ne pas prendre au sérieux la loi sur l’IA, car elle est perturbatrice et affectera massivement de nombreux modèles économiques. «Je m’attends à ce que la loi sur l’IA ait des répercussions plus importantes que le RGPD», déclare Tim Wybitul, responsable de la confidentialité et associé chez Latham & Watkins en Allemagne.

S’adapter à une cible mouvante

Alors que la loi sur l’IA commence à remodeler le paysage technologique européen, les leaders de l’industrie tentent d’en comprendre les implications. Danielle Jacobs, CEO de Beltug, la plus grande association belge de DSI et de leaders du numérique, a discuté de l’AI Act avec ses collègues, et ils ont identifié plusieurs défis et actions clés.

De nombreux DSI belges souhaitent par exemple former leurs collaborateurs et mettre en place des programmes de sensibilisation axés sur l’exploration des manières les plus efficaces d’utiliser la gen AI.




Source link