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janvier 6, 2024

Atos envisage une vente de secours alors que le projet de scission échoue

Atos envisage une vente de secours alors que le projet de scission échoue



Il y a deux sièges vacants au conseil d’administration, a également révélé Atos mercredi, en annonçant la démission de quatre de ses 11 membres et la nomination de seulement deux remplaçants. Il a également annoncé le remplacement du représentant du personnel au conseil d’administration, le mandat du représentant précédent étant arrivé à expiration. Deux autres membres du conseil d’administration, dont le président Bertrand Meunier, ont démissionné en 2023.

Outre la présence tournante au sein du conseil d’administration, Atos a vu se succéder de nombreux PDG au cours des dernières années. Le PDG de longue date, Thierry Breton, a quitté l’entreprise en 2019 pour devenir commissaire européen français. Il a été remplacé par Elie Girard, alors directeur financier, jusqu’en décembre 2022. Son successeur, Rodolphe Belmer, a été remplacé au bout de sept mois seulement par Nourdine Bihmane.

Le départ de Belmer fait suite à une âpre dispute avec des actionnaires activistes, qui ont tenté en vain de nommer l’ancien PDG de SAP Léo Apotheker, qui a passé une année malheureuse à la tête de HPau tableau.

Bihmane a occupé ce poste pendant trois mois avant de reprendre son rôle de PDG de la future spin-off Tech Foundations, laissant la place en octobre 2023 à l’ancien cadre d’Accenture, Yves Bernaert, pour prendre la direction d’Atos.

Ce ne sont pas les seuls changements au sommet : le directeur financier Saleh a rejoint l’entreprise en août 2023 et Carlo d’Asaro Biondo, membre du conseil d’administration et ancien cadre de Google, a pris la direction générale du groupe Atos en décembre 2023.

Avec autant de désabonnements au sommet, il n’est pas étonnant qu’Atos ait du mal à progresser dans sa scission.

L’exemple IBM/Kyndryl

La réussite financière de Kyndryl se sépare d’IBM pourrait être un autre facteur défavorable à Atos. Depuis la séparation des deux sociétés en novembre 2021, le cours de l’action d’IBM a augmenté régulièrement d’environ 40 dollars, tandis que celui de Kyndryl est passé de 28,41 dollars au lancement à environ 20 dollars, faisant passer la gestion des infrastructures existantes comme un investissement peu attrayant.

Suivre sa propre voie était censé permettre à Kyndryl de renouer avec la croissance en explorant de nouvelles sources de revenus plus rentables. Deux ans plus tard, l’entreprise continue de signaler une baisse de ses revenus d’une année sur l’autre, même si ses pertes diminuent également.

Néanmoins, Kyndryl transforme progressivement son activité, multipliant ses partenariats industriels et se développant dans la surveillance et la gestion d’infrastructures plus modernes avec des services tels que sa plateforme d’intégration ouverte, Kyndryl Bridge.

Si Atos réussit son plan de scission, alors l’expérience de Kyndryl suggère que le travail du personnel informatique interne de Tech Foundations ne sera qu’un début. Michael Bradshaw, CIO de Kyndryl, a passé les deux premières années après la scission reconstruire les plateformes ERP et RH de l’entreprise fonctionner sans infrastructure IBM, même s’il a remodelé les systèmes pour soutenir la nouvelle activité de l’entreprise.




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