La méthode « Fail Fast » de la Silicon Valley fait exactement cela – échouer

Il n’y a pas longtemps, Silicon Valley était un océan bleu, une vaste mer d’espace de marché incontesté. Les innovations perturbatrices ont été construites sur la base d’un savoir économie. Les startups se sont transformées en scale-up — rapidement. Les joyaux cachés de la transformation high-tech de la Silicon Valley sont devenus les Californie ruée vers l’or du XXe siècle. Tels des prospecteurs dans une ville en plein essor, les investisseurs en haute technologie parient sur la promesse d’une grève.

Cependant, les choses évoluent constamment en réponse à la réalité, mais aussi à la peur et échec.

Il est indéniable que la Silicon Valley est un « le paradis des startups« , mais aujourd’hui, bon nombre de ces entreprises souffrent de tendances de marché turbulentes, de dilemmes en matière de talents et de 101 autres raisons qui en font un environnement moins favorable aux fondateurs. Elles manquent d’argent, ont mal réparti leurs ressources ou ont été aveuglées par leurs propres idées. Quelle qu’en soit la raison, ce qu’on appelait autrefois le voyage vers Succès ressemble maintenant plus à un chemin avec de nombreux points de défaillance possibles tout au long de ce voyage.

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Peut-être que la Silicon Valley a besoin d’une réinitialisation

Atteindre une échelle massive à une vitesse vertigineuse s’appelle mise à l’échelle de la foudreet c’est ça stratégie qui donne au modèle de la Silicon Valley entrepreneuriat son unicité. Évoquant des sentiments de « perdre gros, gagner plus », il a inauguré une ère de haute-risque stratégie et croissance massive. Il est devenu synonyme du mot « entrepreneuriat » lui-même. Mais l’entrepreneuriat formé au sein d’un groupe d’entreprises de haute technologie en Californie n’est pas le même que l’entrepreneuriat ailleurs.

Ceci est dû au fait mise à l’échelle de la foudre dans les industries de haute technologie se traduit par des entreprises fortement financées qui ont des marchés volatils et sont très réactives à ce qui se passe autour d’elles. Dans le Modèle de la Silicon Valley, l’efficacité n’est pas si importante lorsque la seule chose qui compte est de gagner des parts de marché et de battre la concurrence. Et si vous ne captez pas de parts de marché, l’efficacité n’est de toute façon pas pertinente.

Mais maintenant, les inefficacités se rattrapent.

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Le modèle actuel est défaillant

Les innovations perturbatrices qui ont émergé de la stratégie de l’océan bleu de la Silicon Valley ne peuvent pas être facilement recréées. Historiquement, les investisseurs dans les technologies de pointe ont pu amortir leurs risques d’échec en tirant parti de la loi des moyennes – la proximité et l’abondance des startups technologiques offraient le meilleur environnement possible pour la prise de risques. Plus il y a de fondateurs et d’idées sur lesquels ils parient leur argent, plus il y a de chances que l’un d’entre eux reste. Et une fois que cela s’est produit, le blitzscaling a fait en sorte que le retour sur investissement valait tous les risques que les investisseurs ont pris pour y arriver. En termes de Silicon Valley, ce fut un succès.

Cependant, de gros investissements ont comblé l’espace où l’efficacité aurait dû être, masquant les fissures dans les fondations. En 2022, le marché a basculé. Là où il y avait autrefois un optimisme abondant, il y a maintenant de la prudence alors que les investisseurs et les organisations tentent de comprendre les effets des problèmes de chaîne d’approvisionnement mondiale, du marché post-pandémique et de l’inflation. La pression croissante a rapidement révélé ces fissures fondamentales. Maintenant, tout à coup, la société s’investit davantage dans l’influence extérieure des marchés plutôt que de soutenir l’honnêteté et l’intégrité de l’idée et de se rendre compte que les fondateurs sont fondamentalement humains et donc imparfaits – un trait qui est normal. Mais le système est conçu pour mettre le fondateur au centre.

Suis-je en train de dire que les fondateurs ne sont pas importants ? Bien sûr que non. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs de succès qui prédisent la pérennité d’une entreprise. Le fondateur peut être un génie pour créer des produits innovants, mais peut-être pas aussi doué pour développer des stratégies de vente sophistiquées. Ce que je dis, c’est ceci : plutôt que de poser des questions sur le plan du fondateur et comment nous pouvons le soutenir, nous devrions nous demander ce dont l’idée elle-même a besoin pour réussir – et plus important encore, ce qui la ferait échouer.

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Une meilleure approche

Les fondateurs sont humains; ils font des erreurs humaines. Se tromper de marché, nouer de mauvais partenariats, ne pas comprendre son client, etc. sont des erreurs cognitives. Lorsque nous nous concentrons sur le fondateur et que nous investissons dans son plan, nous nous attendons à ce qu’il trouve toutes les réponses. Les plateformes d’investisseurs et de sociétés de capital-risque sont conçues pour soutenir le fondateur, mais d’où vient ce plan stratégique ? Comment savoir si c’est le bon ? Les gens sont-ils honnêtes ? Le fondateur reconnaît-il des lacunes ou des lacunes ?

Lorsque nous nous concentrons sur l’idée plutôt que sur le fondateur, nous sommes plus en mesure de faire connaître les inconnues. Déterminer quels pourraient être les points d’échec d’une idée est une meilleure façon d’aider les entreprises à se préparer à des choses qui échappent à leur contrôle ; certains d’entre eux pourraient être les points d’échec des fondateurs – une perspective et une expérience uniques dans l’avertissement de l’orgueil. La prévention des défaillances consiste à créer un plan d’action avant que des problèmes prévisibles ne surviennent. En vous concentrant sur les points de défaillance critiques qui pourraient causer des revers, vous pourrez vous préparer et élaborer une stratégie pour les contourner. Peut-être n’est-il pas aussi courant de parler d’être un « préventeur de panne » d’élite, mais c’est certainement plus cool que d’être surpris dans un marché en mutation. Peut-être pourrions-nous donner un autre type de réponse et poser à plus de personnes dans votre entreprise la question à un milliard de dollars : qu’est-ce qui ferait échouer notre entreprise ?

La stratégie de l’échec

La façade du succès a fonctionné pour la Silicon Valley pendant un certain temps, mais tous les signes indiquent que les enjeux sont en fait trop élevés pour se tromper et échouer. Mais dans l’économie actuelle, la stratégie éclair des années passées a laissé de nombreuses entreprises avec un talon d’Achille. Si vous devez vous demander « pourquoi sommes-nous en deçà ? » c’est trop tard. Ce qui était autrefois considéré comme un succès de la Silicon Valley semble très différent sous l’angle des temps incertains. Les entreprises doivent commencer par la fin en tête, puis proposer des plans d’action et des solutions pour contrer les points de défaillance potentiels qui pourraient survenir. Au lieu de combler les fissures avec les retours éphémères de la mise à l’échelle éclair, remplissez-les avec une stratégie solide et concrète pour faire face à une défaillance potentielle. Et si votre entreprise, votre équipe et vos clients se concentrent sur la prévention des points d’échec, vous vous rapprocherez de la vision du succès et vous pourriez en fait trouver des opportunités cachées.