Fermer

février 6, 2024

Intelligence artificielle et IA générative : c’est ainsi que les entreprises italiennes évoluent

Intelligence artificielle et IA générative : c’est ainsi que les entreprises italiennes évoluent



IA : les 3 facteurs de mise en œuvre

Avant le lancement de la nouvelle application IA, les équipes de TheFork ont ​​passé 6 mois en mode R&D et preuve de concept tout au long de 2023, tirant parti du ML et de la Gen AI pour tester et itérer de nouvelles fonctionnalités.

« En 2024, nous irons encore plus loin en créant une équipe dédiée chargée de doter TheFork d’une base de données et d’une culture solides, conduisant à des innovations de marché encore plus disruptives », déclare la société. « L’objectif ultime est de libérer la puissance des données et de devenir un conseiller personnel pour les clients et un allié de confiance pour les restaurants. »

La culture des données est le premier facteur clé pour introduire l’IA dans l’entreprise : « Créer une base de données solide à partir de laquelle extraire les connaissances est fondamental », déclare Stefano Poliani, président du Digital Innovation Hub (DIH) Lombardia. « Sans la base de données, les nouvelles technologies d’analyse, de business intelligence et d’intelligence artificielle ne peuvent pas être mises en œuvre. Aujourd’hui, les entreprises qui ne s’engagent pas dans des voies de numérisation favorables – il s’agit principalement de petites entreprises – le font principalement à cause d’un manque de culture et de compétences en matière de données », souligne Poliani. Les Digital Innovation Hubs, qui font partie du système Confindustria et prévus par la communication de la Commission européenne « Numériser l’industrie européenne », ont précisément pour tâche de renforcer le niveau de connaissance sur les technologies numériques, notamment dans le contexte de l’Industrie 4.0.

TheFork souligne que, pour accompagner le changement induit par l’IA, tous les managers créent un environnement pour établir des outils, des pratiques et des structures organisationnelles qui « permettent une innovation à grande vitesse sur des produits axés sur les données ». Cela implique – et c’est le deuxième facteur clé – une collaboration étroite entre les équipes données et produits et l’ingénierie.

Le troisième élément crucial concerne les compétences. L’IA, le ML et la Gen AI sont des technologies complexes à gérer et qui continuent d’évoluer rapidement. TheFork comme Fater ne peuvent donc pas se passer des professionnels de la data. Un deuxième facteur fondamental est en effet la coordination entre les équipes autour d’une stratégie qui fédère business, IT, business et produit.

« Nous avons des équipes composées de data scientists et d’ingénieurs de données, dont l’objectif est d’aider l’ensemble de l’entreprise à saisir toutes les opportunités de manière efficace et cohérente », explique TheFork.

Fater a également investi de manière significative dans la numérisation, les données et les compétences. Tant le projet d’optimisation des coûts énergétiques au siège du Molise que d’autres initiatives reposent « non seulement sur des algorithmes ML, mais sur le travail d’analyse des data scientists du département informatique », souligne Di Francescantonio.

Outre la culture des données, l’alignement stratégique et les compétences, l’étude de l’École Polytechnique de Milan met en évidence trois autres aspects à prendre en compte dans les projets d’IA : disposer de systèmes robustes de gestion et d’analyse des données, afin que les résultats des systèmes d’intelligence artificielle soient corrects ; garantir que les décisions prises sont explicables aux personnes (explicabilité) ; et certifier que les systèmes d’IA sont conformes à la réglementation européenne et sont capables d’atténuer les risques potentiels en matière d’éthique et de cybersécurité, tous sujets d’ailleurs contenus dans leActe européen sur l’IA.




Source link