Devriez-vous continuer à donner à des œuvres caritatives pendant Covid-19?

Décembre
28, 2020

7 min de lecture

Les opinions exprimées par les contributeurs de Entrepreneur sont les leurs.

Il est juste de dire la responsabilité des entreprises le travail bénévole et donner à ceux qui en ont besoin sont des activités essentielles dans le monde d'aujourd'hui. Ce n'est pas seulement la bonne chose à faire; les nouveaux employés d’aujourd’hui, et en particulier la génération Y, considèrent les dons et le soutien caritatifs comme une évidence et évaluent même les employeurs potentiels en fonction du niveau de soutien qu’ils apportent et à qui.

Des sources telles que Marc Benioff, président-directeur général de Salesforce.com, se sont fait le champion de la campagne Pledge 1% pour inciter les entreprises à consacrer 1% de leurs capitaux propres, de leur temps, de leurs produits et de leurs bénéfices à des œuvres caritatives et, si possible, à donner plus. Mais comment les événements de 2020 ont-ils affecté ces réalités et tendances? Jusqu'à présent, la réponse a été favorable. Selon Philanthropy News Digest 7 bailleurs de fonds américains sur 10 ont augmenté leurs dons pendant Covid-19, tandis que 43,7% ont octroyé plus de subventions, un rapport de la Charities Aid Foundation of America (CAF America )

Mais si 2021 amène une récession Covid-19 que se passera-t-il? Historiquement, nous pouvons voir que le déclin économique en 2008 et 2009 a produit une réduction d'environ 10 pour cent des dons. Cela pourrait être particulièrement problématique pour les programmes moins visibles ou socialement populaires comme ceux qui aident les personnes handicapées, qui sont également parmi les plus durement touchées par les événements de 2020.

2021 reflétera-t-il le ralentissement des dons de 2008?

Pour le savoir, j'ai interviewé Brett Lane, PDG de SEO Outsourcing, Inc ., Qui travaille dans le secteur du marketing numérique depuis 17 ans, dans de multiples conditions de marché. Lane préconise de faire du don un objectif fondamental de toute entreprise. Au-delà de la recommandation de Benioff, il suggère un objectif de donner cinq pour cent ou plus, en fonction de vos coûts d'exploitation.

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«Si vos revenus sont en baisse de 40 pour cent, donner à vos niveaux précédents n'est peut-être pas une bonne chose, " Il suggère. «Mais j'ai découvert que lorsque je consacre beaucoup de temps et d'efforts aux organismes de bienfaisance, en particulier ceux qui touchent à des problèmes tels que le trafic sexuel, le soutien aux orphelinats de la République du Dominion… en poussant toute l'énergie positive que vous pouvez vous reviendra également avec succès pour votre entreprise . »

Douglas Jackson, président et PDG de Project CURE, qui livre des semi-camions de fournitures médicales aux régions dans le besoin, estime que les entreprises devraient continuer à donner après la saison 2020 pour plusieurs raisons: «2020 a été une circonstance sans précédent, et l'adage «Un peu va loin», n'est jamais plus vrai qu'aujourd'hui », dit Jackson. «Les gens ont vraiment besoin d'aide, et l'impact d'un don de RSE ( Responsabilité sociale des entreprises ) est un événement exponentiellement plus important.»

"De plus," ajoute Jackson, "il est facile de donner quand les temps sont bons. Le moment est venu de devenir un chef de file dans la prise en charge des autres précisément parce que ce n’est pas la chose facile, mais c’est la bonne chose. C'est un message qui compte pour les consommateurs. »

Jackson note également que la loi CARES de 2020 a augmenté le montant de la déduction disponible pour les dons de bienfaisance, ce qui se traduit par un scénario où si votre entreprise envisage un don, 2020 et 2021 peuvent apporter des avantages supplémentaires pour la générosité.

U.S. les entrepreneurs veulent donner

Robert Nickell, PDG et fondateur de la société de recrutement virtuel Rocket Station, note que «les entrepreneurs qui ont connu une année difficile – et en 2020, il y en a beaucoup – ne sont pas obligés de donner quoi que ce soit, mais beaucoup sont encore confrontés à des défis financiers cette année.

«Je pense que cela en dit long sur le milieu des affaires», dit-il. «L'un des objectifs les plus élevés des entreprises devrait être d'avoir un impact positif sur nos communautés.»

«La pandémie nous a donné l'occasion d'augmenter nos dons pour soutenir ceux qui ont été le plus touchés, Nickell ajoute: "Mais je pense aussi que les dons d'entreprise doivent être faits avec une authenticité absolue."

Jeremy Knauff, Spartan Media, note que lorsqu'il s'agit de gérer les dons des entreprises pendant les vacances, la plupart des entrepreneurs semblent appartenir à l'un des deux groupes.

«Le premier groupe est prudent et s'accroche un peu plus étroitement à ses réserves de liquidités en raison de l'incertitude financière à laquelle nous avons tous été confrontés à la suite des verrouillages de Covid-19», dit-il. «L'autre groupe, sachant exactement à quel point les temps sont difficiles pour certains, choisissent de donner plus que d'habitude parce qu'ils savent à quel point certaines personnes ont besoin d'aide supplémentaire en ce moment.»

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Aucune des deux positions n'est intrinsèquement bonne ou mauvaise, soutient Knauff. Tout dépend des circonstances individuelles. «De la façon dont je vois les choses, la première priorité d'un propriétaire d'entreprise est de s'assurer qu'il reste en affaires», dit Knauff. «Sinon, ce sont eux et leurs employés qui auront besoin de soutien. Je crois que les entrepreneurs devraient donner, et pendant les périodes difficiles, ils devraient donner plus s'ils peuvent le faire sans mettre leur entreprise en danger. »

Jed Morley, associé directeur de Platinum Payments, est l'une des entreprises qui a officiellement cédé en une véritable organisation à but non lucratif, PlatGives, qui opère aux côtés de son organisation à but lucratif, épousant une campagne de #paymentwithpurpose.

«J'ai vu des gens et des entreprises devenir plus performants en élevant les autres», dit Morley. «Prendre les efforts d'un groupe et simplifier la tâche pour faire des dons sans trop de réflexion ni d'effort a généré des centaines de milliers de dollars en ressources vitales et changeantes.»

Les tendances en matière de dons ne suivent pas nécessairement le marché

Les entrepreneurs américains semblent convenir que les dons sont vitaux à chaque saison et que ceux qui donnent ont tendance à opérer avec de meilleures cultures. Un niveau de passion plus fort, ce qui équivaut à des revenus plus élevés et à une plus grande longévité des entreprises. La recherche semble souligner cette position. L'analyse de Grenzebach, Glier and Associates montre qu'en dehors de la baisse notable de la récession de 2008-2009, les dons de bienfaisance ont augmenté régulièrement et fortement, et apparemment non découragés par la hausse et la baisse de l'indice S&P 500 ou du Dow Jones Industrial Average.

L'auteur du rapport, John Glier, note que les données suggèrent que la hausse des marchés boursiers inspirera souvent des taux de croissance philanthropiques de manière beaucoup plus fiable que la baisse des marchés va les ralentir. «Peut-être est-il juste de dire que les marchés baissiers ne sont pas à craindre autant que les marchés haussiers doivent être applaudis en ce qui concerne nos aspirations de croissance philanthropique», observe-t-il, en concluant, «Ce sont, après tout, les actifs appréciés de ces marchés qui financent souvent les dons les plus importants et la croissance régulière que nous avons observée dans la philanthropie américaine. »

Donner pendant une période de ralentissement peut aider votre propre entreprise à guérir

Lane est d'accord et n'a pas l'intention de ralentir les dons que lui et sa société sont passionnés par le soutien, comme l'orphelinat Advocates of Love en République dominicaine. «Qu'est-ce qui touche votre cœur? Quelles sont les choses dans votre vie qui créent une passion pour soutenir et redonner? »

La propre entreprise de Lane, en tant que cabinet de conseil de 20 personnes, a subi une baisse de 40% de ses revenus au cours de la période de six mois la plus critique de 2020. En partie, l'entreprise a survécu grâce à sa forte philosophie de toujours fonctionner avec une réserve de 3 à 6 mois. Mais il attribue l'attention continue aux dons des entreprises pour aider sa propre entreprise à faire mieux. "J'ai beaucoup plus de tranquillité d'esprit en sachant que je pense à beaucoup plus qu'à moi-même, et je pense que cela se traduit également par de meilleures affaires."

C’est une philosophie qu’il entend poursuivre en 2021 et au-delà.

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