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février 5, 2024

Atos appelle à l’aide après l’échec de son projet de levée de nouveaux capitaux

Atos appelle à l’aide après l’échec de son projet de levée de nouveaux capitaux



Le 29 janvier, Atos a reconduit un prêt de 1,5 milliard d’euros pour six mois supplémentaires, la première des deux extensions autorisées, mais il lui faut une solution à plus long terme. L’expertise financière de Saleh ne s’est pas encore avérée suffisante pour rassurer les créanciers de l’entreprise, ce qui a incité Atos à demander l’aide du syndic – ou mandataire ad-hoc en français — pour parvenir à un accord.

Contactée lundi, la société a indiqué qu’il était trop tôt pour identifier le syndic.

Le mandataire sera uniquement impliqué dans les négociations sur la dette financière de l’entreprise et n’aura aucun impact sur les salariés, les clients ou les fournisseurs, a précisé Atos. Si l’aide du syndic ne suffit pas, l’entreprise n’exclut pas de recourir à d’autres mécanismes de protection juridique disponibles. La loi française comprend un certain nombre de dispositions destinées à protéger les débiteurs, notamment procédure de sauvegardequi présente certaines similitudes avec une réorganisation sous Chapitre 11 du Code américain des faillitespermettant à une entreprise de continuer à fonctionner tout en rééchelonnant ses dettes.

Atos discute toujours de la vente de Tech Foundations avec EP Equity Investment. Un point de friction est qu’Atos souhaite obliger l’EPEI à respecter un accord antérieur visant à investir dans le capital d’Eviden, la moitié la plus moderne d’Atos, en plus du rachat des activités de services historiques, ce que l’EPEI hésite désormais à faire compte tenu des problèmes financiers d’Atos. « Il n’y a aucune certitude que ces négociations aboutiront à un accord », a déclaré Atos lundi.

Les deux banques qui ont proposé de garantir l’augmentation de capital de 720 millions d’euros, BNP Paribas et JP Morgan, ne le feront pas désormais compte tenu de l’évolution de l’environnement de marché, a indiqué Atos.

Entre-temps, Atos cherche à lever des fonds en cédant d’autres activitésy compris la vente éventuelle de ses activités big data et sécurité à Airbus, qui possède également sa propre activité de cybersécurité.




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