Site icon Blog ARC Optimizer

L’ESA publie les dernières images du satellite alors qu’il rentre dans l’atmosphère terrestre

L’ESA publie les dernières images du satellite alors qu’il rentre dans l’atmosphère terrestre


Après près de 30 ans de service, l’ERS-2 de l’Agence spatiale européenne Satellite est rentré dans l’atmosphère terrestre vers 18h17 CET le 21 février.

Lancé en 1995 et avec une durée de mission initiale de seulement trois ans, ERS-2 a établi de nouvelles normes pour l’observation de la Terre, collectant des données précieuses sur la couche d’ozone, la température des océans et l’impact global de l’humanité sur la planète.

En 2011, ESA a décidé de lancer le processus de désorbitation du satellite en raison des inquiétudes suscitées par la quantité croissante de débris spatiaux. Ce processus a pris fin la semaine dernière.

ERS-2 est revenu sur Terre environ six heures plus tard que prévu par l’ESA. En effet, s’agissant d’une rentrée naturelle et incontrôlée, il était impossible de déterminer l’heure et le lieu exacts du retour.

Ci-dessous, vous pouvez voir le parcours complet d’ERS-2, du lancement à la rentrée :

Crédit : ESA

Le radar de suivi et d’imagerie (TIRA) de l’Institut Fraunhofer en Allemagne a capturé les images finales du satellite. L’antenne de TIRA a suivi ERS-2 les 19, 20 et 21 février, les photos finales étant prises environ 10 orbites avant la rentrée.

Ce GIF combine certaines des dernières images prises au cours des trois jours :

https://cdn0.tnwcdn.com/wp-content/blogs.dir/1/files/2024/02/ERS-2_buckles_and_bends_during_final_farewell.mp4
La couleur représente la tension de l’écho radar et non la température. Crédit : Fraunhofer FHR

L’ESA a comparé les différentes images et a constaté que le panneau solaire du satellite se détachait déjà du corps principal la veille de son retour. Cela pourrait avoir amené le satellite à interagir avec l’atmosphère de manière inattendue.

L’analyse des données montrera également si le détachement du panneau solaire était lié au retour ultérieur, ce qui pourrait améliorer les prévisions des futures rentrées naturelles.

Néanmoins, les missions en orbite de l’ESA sont désormais conçues pour des rentrées contrôlées, afin que les opérateurs puissent garantir que les satellites reviennent au-dessus de zones largement peu peuplées telles que l’océan Pacifique Sud. ERS-2 réintégré au-dessus de l’océan Pacifique Nord et s’est brisé en morceaux sans aucun dommage matériel signalé.






Source link
Quitter la version mobile