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En matière de startups, le petit Luxembourg a du punch

En matière de startups, le petit Luxembourg a du punch


Pris en sandwich entre l’Allemagne, la France et la Belgique, le petit pays du Luxembourg est l’un des plus petits d’Europe, mais aussi le plus riche : ses habitants jouissent du deuxième revenu par habitant le plus élevé au monde.

La clé de ce succès réside dans le secteur florissant des services financiers, qui a contribué à attirer plusieurs grands noms au Grand-Duché, dont la Banque européenne d’investissement et Amazon. Ce n’est donc pas une surprise technologie financière a été identifié comme le secteur technologique ayant le plus grand potentiel de croissance dans la région.

Le Luxembourg était également l’un des plus grands investisseurs en IA par habitant en 2021, dépassé seulement par Israël, les États-Unis et la Suède (dans cet ordre). Le Fonds National de la Recherche a alloué 200 millions d’euros à IA projets de recherche au cours des cinq dernières années. Pour contribuer à ces avancées, Meluxina, l’un des supercalculateurs les plus puissants d’Europe.

Bien que le Luxembourg ne compte que 600 000 habitants, son économie florissante, ses infrastructures modernes, sa main-d’œuvre internationale et ses généreuses subventions gouvernementales, qui couvrent jusqu’à 80 % des coûts de R&D, lui permettent de se démarquer en tant que plaque tournante pour les startups technologiques émergentes.

Bien connu réussites inclure un outil d’analyse et de surveillance des médias sociaux causeur, et Tableau d’emplois en ligne JobToday. OCSiAI, un producteur de nanotubes de graphène, a fait la une des journaux en 2019 en rejoignant la liste croissante des licornes technologiques européennes.

Située au centre-ville de Luxembourg-Ville, House of Startups est l’épicentre de l’écosystème technologique du pays. Crédit : Maison des startups

« Bien que le Luxembourg soit un petit pays, il partage ses frontières avec deux des plus grandes économies européennes », a souligné Kenneth Graham, PDG de Tomorrowstreet, une société basée au Luxembourg. centre d’innovation qui se concentre sur la mise à l’échelle des startups de technologie profonde à un stade avancé.

« La moitié de la population vient d’ailleurs et beaucoup ont des liens avec des gens du monde entier, y compris dans la Silicon Valley et au Royaume-Uni. Cette diversité de pensée fait vraiment du pays un endroit privilégié pour faire des affaires », a-t-il déclaré.

Près de 50 % de la main-d’œuvre luxembourgeoise vient des pays voisins et 80 % de la population parle anglais.

Un rapport 2022 de Génome de démarrage ont constaté que les accords de financement de startups au Luxembourg ont quintuplé entre 2012 et 2021. Notamment, la disponibilité de financements de démarrage dans le pays est considérablement plus élevée que dans des pays comparables ayant des économies de taille similaire. Bien qu’il soit moins performant en ce qui concerne les investissements à un stade ultérieur.

Cette croissance est sans doute en partie due à l’émergence de multiples initiatives de startups ces dernières années, comme le programme Fit4Star soutenu par le gouvernement. Un autre exemple est la House of Startups, un lieu où incubateurs, accélérateurs, investisseurs et startups sont tous hébergés sous un même toit dans le quartier du centre-ville de la Gare de Luxembourg-Ville. Financé par la Chambre de Commerce, le centre abrite 200 des 521 startups technologiques du pays.

Tout cela place l’écosystème technologique luxembourgeois sur la bonne voie pour poursuivre sa trajectoire de croissance ascendante dans les années à venir, non seulement dans les technologies financières, mais aussi dans le SaaS, les technologies climatiques, les technologies spatiales et l’industrie manufacturière.

Cinq startups à surveiller

1. Circuit Li-ion

Fondée il y a seulement deux ans, cette startup de technologie climatique a développé une solution de surcyclage automatisée qui permet le recyclage durable des cellules lithium-ion pour une réutilisation à grande échelle. Le mois dernier, la société 8,5 millions d’euros levés en financement de démarrage.

Les services de Circu Li-ion arrivent à un moment opportun pour l’entreprise (et la planète), suite au Le nouveau règlement européen sur les batteries, qui vise à garantir une économie circulaire et exigera des niveaux minimum obligatoires d’éléments recyclés pour les batteries des véhicules électriques.

2. Salon

Fondée en 2016, Salonkee a développé une plateforme de réservation en ligne pour rationaliser la réservation de rendez-vous coiffure ou beauté. La startup a déjà levé 35 millions d’euros et est déjà rentable. Elle compte actuellement 110 collaborateurs répartis dans des bureaux au Luxembourg, en Belgique, en Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas.

3. Technologie Next Gate

Next Gate Tech est une fintech basée sur les données qui fournit des solutions SaaS pour le secteur de la gestion d’actifs. Fondamentalement, cela aide les banques et autres à automatiser les aspects ennuyeux et répétitifs de la gestion des données (je pensais que tout cela était ennuyeux !). Depuis son lancement en 2020, la startup a levé 17 M€, et est valorisé à près de 50 M€selon les données de Dealroom.

4. Technologie OQ

Cette startup de technologie spatiale a développé un contretransmission de satellites qui permettent aux appareils IoT sur Terre de rester connectés même lorsqu’il n’y a pas de réception de téléphone portable. Ça peut prend également en charge la communication bidirectionnelle avec des machines telles que les guichets automatiques bancaires dans les zones à faible connectivité. Cinq satellites de l’entreprise sont déjà en orbite. Le géant pétrolier et gazier Saudi Aramco est le plus gros client d’OQ Tech et a investi 13 millions d’euros dans la startup l’année dernière.

5. nZéro

Enfin et surtout, nZero, un plateforme de gestion du carbone qui fournit aux ONG, aux agences gouvernementales et aux organisations des données précises sur leurs émissions de carbone. Il offre des informations sur les trois champs d’application des émissions, notamment carbone incorporé qui est souvent laissé de côté dans de nombreux outils de calcul du carbone. Jusqu’à présent, la société a augmenté 15 millions d’euros et engrangé près de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière.






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